L’écriture parle pour nous en notre absence.
Elle est à saisir comme un miracle : celui d’une double présence du silence et de la parole. À court d’inspiration dans mon débat pictural des rythmes verticaux et horizontaux, j’avais choisi d’ajouter des caractères d’écriture de pure invention. Avec le recul, je peux y voir la prémonition de ce qui sera vingt ans plus tard ma recherche sur les tags, les graffitis et la valeur du dessin de l’écriture.
Le résultat final date probablement de ’82. À remarquer la disparition du petit homme… et c’est dommage.

